
Laurence Rocoplan est une photographe plasticienne française. Elle vit et travaille entre Paris et Brême, en Allemagne.
Après vingt années passées dans le marketing et la communication, Laurence Rocoplan choisit en 2017 de se consacrer pleinement à la photographie. Depuis sa reconversion, elle a consolidé sa pratique d’auteur grâce à des workshops à Arles et à la Maison de la Photographie de Hambourg.
Son écriture photographique se situe au croisement du poétique et du politique : elle explore les espaces de fragilité, de transformation et de mémoire.
Sa première rencontre avec l’image remonte à l’université, lorsqu’elle découvre l’argentique et la chambre noire. Cette expérience fondatrice lui transmet le goût de la lenteur, de la matérialité du papier et de la magie du processus de révélation.
Ses premières séries se sont nourries de la nuit urbaine à New York, Paris ou Hambourg. Entre 2018 et 2021, son travail a été présenté dans plusieurs Instituts français en Allemagne, dans le cadre d’expositions personnelles.

Sa photographie est à la fois un acte engagé et une philosophie de vie. Elle interroge les fragilités contemporaines mais, en même temps, nous invite à ralentir, à voir le beau là où il est.
Laurence Rocoplan aborde la forêt, comme un territoire intime, lieu de résonance des enjeux liés à la mémoire, à la fragilité des écosystèmes et à la préservation du vivant.
Le point de bascule se produit en 2017, lorsqu’elle découvre une parcelle de forêt de sa région totalement rasée. Ce choc visuel, vécu comme un deuil, ouvre une réflexion plus vaste sur l’exploitation forestière et ses conséquences écologiques. Ses séries, notamment “Restez Vivants”, “Forétis”, et “Sylvéopolis” se déploient autour de cette question de la place laissée aux forêts : La disparition des vieux chênes, la banalisation des coupes rases, la sur-exploitation des ressources sont autant de sujets, sur lesquels elle souhaite nous interroger au travers de son travail.
« La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir. » Remy Donnadieu, Artiste Photographe (1962…)